Tous les véhicules importés doivent avoir une immatriculation provisoire aux points d'entrée. Tous les véhicules commerciaux doivent avoir une immatriculation provisoire aux points d'entrée. En moyenne, 30 000 véhicules et 300 000 motocyclettes sont en circulation sans être correctement immatriculés.
Aucune moto ne peut et ne doit circuler sur une route ouverte à la circulation publique sans être identifiée. Selon le ministre des Transports, W désigne le propriétaire du véhicule et WW identifie le lieu et le type de véhicule, qu'il s'agisse d'un deux-roues ou d'un quatre-roues. Ce qu'il faut savoir sur ce système d'immatriculation provisoire, c'est que W désigne le propriétaire du véhicule et WW identifie l'emplacement et le type de véhicule, qu'il s'agisse d'un deux-roues ou d'un quatre-roues, comme l'a expliqué le ministre des Transports, Vincent Dabilgou.
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En moyenne, 30.000 véhicules et 300.000 motos circulent sans immatriculation. Le constat au Burkina Faso, qui constitue un défaut préjudiciable à la sécurité publique, est que par an, il y a plus de 30.000 véhicules à quatre roues et plus de 300.000 motocycles soumis à immatriculation qui circulent sans immatriculation ou sans immatriculation connue du fichier national.Il est inacceptable de continuer à tolérer cette situation. C'est la raison fondamentale de la définition du système d'enregistrement dans les séries provisoires W et WW et de la nécessité de le mettre en œuvre.
Pour le ministre Dabilgou, tout changement peut susciter des réticences ou des oppositions, mais l'introduction de l'immatriculation des véhicules est un véritable soulagement pour la population en général.Grâce à cette mesure, tous les citoyens peuvent circuler sur les routes du Burkina Faso en toute sécurité, sachant que leurs véhicules et leurs registres sont authentiques", a assuré Vincent Dabilgou en réaffirmant que "le système est au plus près des principaux utilisateurs, qui sont notamment les importateurs et les vendeurs de véhicules et de motos."
Ce système doit également être disponible en temps réel et à tout moment pour permettre aux forces de défense et de sécurité d'identifier les véhicules en circulation, les motos, ou tout véhicule non autorisé circulant sans immatriculation. C'est pourquoi la concession de ce système était nécessaire, d'autant plus que le ministère chargé des transports n'est pas très décentralisé, puisqu'il n'est représenté que dans les capitales régionales", a-t-il déclaré.Pour maintenir cette circulation dynamique, s'adressant aux organisations socioprofessionnelles travaillant dans le secteur automobile, importatrices de véhicules et de motos, Vincent Dabilgou a déclaré que le gouvernement continuera à compter fortement sur leur soutien.
Cette solution n'apportera pas à elle seule la solution aux problèmes d'insécurité sous toutes ses formes. Mais elle y contribue énormément.Par ailleurs, Vincent Dabilgou contredit ceux qui pensent que le système d'immatriculation provisoire est mis en place en raison du retard pris dans la délivrance des plaques d'immatriculation. "Ce raisonnement est largement faux. Nous avons besoin d'une immatriculation provisoire pour conduire le véhicule jusqu'à notre lieu de résidence, circuler sur les routes et le présenter aux autorités pour diverses formalités", a-t-il soutenu.
Le projet de décret du gouvernement sur la circulation des véhicules n'a pas pour but de faire gagner de l'argent à l'État. Vincent Dabilgou a également tenu à préciser que la mise en place de ce système ne signifie pas que le gouvernement veut de l'argent même s'il en a besoin. " Loin de là ! Le coût de l'immatriculation provisoire est supporté par le vendeur", a-t-il déclaré.
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