Le 22 novembre 2024, le gouvernement du Burkina Faso a annoncé l'acquisition de 53 véhicules électriques offerts par le groupe Yunhong International. Cette initiative s'inscrit dans un effort plus large pour réduire les coûts d'exploitation et minimiser l'impact environnemental des transports gouvernementaux. Les véhicules, dotés d'une autonomie de 500 kilomètres, seront utilisés dans divers départements afin d'améliorer l'efficacité opérationnelle et la durabilité des services publics.

Cette démarche fait partie d'une stratégie plus vaste mise en place par le président Ibrahim Traoré, qui vise à remplacer progressivement tous les véhicules à combustion par des modèles électriques. En plus de réduire les dépenses liées aux carburants, cette transition vise également à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Le gouvernement prévoit également d'établir une usine d'assemblage de véhicules électriques en décembre 2024, ce qui devrait créer des emplois et stimuler le développement industriel du pays.

L'adoption des véhicules électriques représente un tournant significatif pour le Burkina Faso, qui cherche à moderniser son parc automobile tout en répondant aux défis économiques et environnementaux actuels. En intégrant des solutions de transport plus durables, le gouvernement espère non seulement améliorer la qualité de l'air dans les zones urbaines comme Ouagadougou, mais aussi servir de modèle pour d'autres nations de la région.

Cette initiative s'inscrit dans un contexte où le Burkina Faso, comme beaucoup d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, fait face à des défis économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19 et l'insécurité dans la région du Sahel. En investissant dans des technologies propres, le pays espère renforcer sa résilience économique tout en promouvant des pratiques respectueuses de l'environnement.