Le président Ibrahim Traoré a récemment souligné un changement stratégique vers l'utilisation de véhicules électriques pour les fonctionnaires du gouvernement. Dans le cadre de cette initiative, il a annoncé que tous les véhicules gouvernementaux seront progressivement remplacés par des modèles électriques. Cette décision vise à réduire la consommation de carburant et à diminuer les coûts d'exploitation, surtout dans un contexte économique difficile marqué par la pandémie de Covid-19, des attaques terroristes dans la région du Sahel et les effets du changement climatique.
Le gouvernement prévoit également d'établir une usine de fabrication de véhicules électriques d'ici décembre 2024. Ce projet est attendu pour créer des emplois et soutenir le développement industriel du pays. En remplaçant les véhicules à essence et diesel par des alternatives électriques, le Burkina Faso espère non seulement réduire son empreinte carbone, mais aussi améliorer la qualité de l'air, en particulier dans des villes comme Ouagadougou, où la pollution de l'air est un problème croissant.
Cette initiative s'inscrit dans une série de mesures visant à renforcer la résilience économique du pays face aux défis actuels. En investissant dans des technologies plus durables, le gouvernement cherche à montrer l'exemple et à encourager le secteur privé à adopter des pratiques similaires. L'adoption généralisée de véhicules électriques parmi les fonctionnaires pourrait également inciter la population à envisager des modes de transport plus écologiques.
En conclusion, la transition vers les véhicules électriques au Burkina Faso représente une étape importante vers un avenir plus durable, tout en répondant aux préoccupations économiques et environnementales du pays.