Les acteurs de l'aménagement et d'entretien des routes et des voiries du Burkina Faso se sont réunis le vendredi 16 mars 2018 à Ouagadougou.
Le bilan 2017 du programme de désenclavement interne et externe du Burkina Faso, l'examen des performances ainsi que les perspectives, étaient au‘'cœur" des échanges.
Avec le leader de l'Infrastructure, Eric Bougouma, ils ont fait une rétrospective des actions menées au cours de l'année écoulée, dans un contexte d'exigence pressante d'infrastructures en quantité et en qualité des populations, comme l'a admis M. Bougouma et adopté le programme d'activités pour l'année 2018.
Il a révélé que plus de cinq mille km d'entretien courant sont en chantier, 1 000 km dans le domaine d'entretien périodique et près de 600 km de route en cours de bitumage, dont les travaux sont en cours de démarrage.
Il y a eu également d'ici 2017, 1 400 km de pistes rurales achevées sur 1 775 km lancées et 1 000 km de pistes rurales, y compris l'appel d'offre est en cours.
« À l'égard des routes de la ville, nous avons plus de 29 km de la réhabilitation des routes dans la ville de Bobo-Dioulasso et à environ 100 km de Ouagadougou, avec des perspectives louables pour 2018», a-t-il ajouté.
Mais aussi poursuivre la réhabilitation des routes dans la ville de Ouagadougou et les projets dans les zones périphériques, pour améliorer la mobilité urbaine.
Au cours de cette CASEM, ont été également à la question sur les ralentisseurs communément appelés‘'gendarmes couchés" et le déplacement de réseaux, qui ralentit considérablement les travaux des entreprises sur le terrain.
« Ces ralentisseurs que nous qualifions d'ailleurs de‘'sauvages", ne constituent pas la principale solution aux accidents sur nos routes. La solution, c'est d'abord la prise de conscience des usagers quant au respect des règles en matière de circulation routière», a-t-il prévenu.